Ils avaient le choix entre deux romans portant des thématiques fortes.
Le premier était Stupeur et tremblement d’Amélie Nothomb dont le résumé est :
Amélie a vécu 5 ans au Japon puis est allée en Belgique. À 22 ans, elle est engagée en tant que traductrice au Japon dans une société appelée Yumimoto. Là-bas, Amélie est aux ordres de Melle Mori, appelée Fubuki, une femme de 29 ans, d’ 1.80 m qui est au ordre de Saito, un homme petit et maigre de 50 ans, lui-même aux ordres de Omochi, un homme effrayant et obèse aux ordres du président Haneda. Amélie trouve élégant et aimable ce dernier mais elle le voit rarement. Pendant son contrat d’un an elle ne va pas être interprète, elle va servir des cafés, faire des photocopies et à la fin elle va être la « dame pipi ». Elle se fait réprimander par tous ses supérieurs. On la prend pour une moins que rien mais elle ne démissionne pas pour conserver son honneur (notion japonaise fondamentale). Peu avant la fin de son contrat, Amélie annonce à ses supérieurs qu’elle ne reconduira pas le contrat, Fubuki va alors l’humilier en lui demandant quel métier elle va pouvoir faire, ramasser les ordures ?
Le deuxième était Une jeunesse au temps de la Shoah de Simone Veil dont le résumé est le suivant :
L’idée d’extraire de ma biographie les quelques passages qui peuvent être regardés comme d’utile pédagogie vis-à-vis de la jeunesse d’aujourd’hui m’a paru séduisante. Simone Veil. Cette édition pédagogique regroupe les quatre premiers chapitres d’Une vie et couvre la période 1927-1954. Ce que Simone Veil a vécu durant ces années – où elle passa d’une enfance protégée à l’horreur des camps de concentration, puis retourna à la « vie normale » – sans pouvoir partager son expérience avec ceux qui ne l’avaient pas connue, s’inscrit dans le nécessaire devoir de mémoire des jeunes générations.
Les élèves ont pu travail également avec le professeur d’Arts plastiques, M. Ben Chaouacha, afin de créer leurs boîtes qui ont par la suite étaient exposées au CDI.